Port-au-Prince, le 14 Septembre 2020
Note de presse de l'Institut National d’Observation d’Haïti
Organisme de promotion et de défense des droits fondamentaux
Face à la montée aggravante de l’insécurité dans le pays, le gouvernement haïtien doit faire preuve de responsabilité afin de freiner la machine infernale et les crimes.
Institut National d’Observation d’Haïti condamne sévèrement les actes d’assassinats odieux, honteux et crapuleux perpétrés sur le territoire national ces derniers jours où personne n’est epagnée. INOHA constate que dans l’espace de deux semaines environs, le pays enregistre un nombre incalculable d’assassinats dans la capitale, ses zones avoisinantes et certaines villes de provinces. A titre d’exemple : les assassinats lâches et crapuleux dans la journée du 27 août des sieurs Jean Wilner dit Bobo, homme d’affaires, propriétaire de Café Créole ; Michel Saieh, homme d’affaires et responsable de Piyay Market ; Frantz Adrien Bony, journaliste ; et le triste assassinat de Maitre Monferrier Dorval dans la nuit du 28 août, Prof d’Université, Bâtonnier de l’Ordre des Avocats de Port-au-Prince.
Il ne faut pas oublier, la situation de terreur dans la zone de Bel'Air dans la journée du 31 août où l’on enregistre, l'incendie de plusieurs maisonnettes et des assassinats en séries sur de simple citoyens sous les balles assassines des groupes armés rivaux. En plus de ces tristes situations, plusieurs citoyens et citoyennes anonymes sont tombés ces derniers jours sous les balles des hommes armés circulant à motos. Il faut mentionner aussi, l’assassinat de l’agent du Corps d’Intervention et de Maintien d’Ordre (CIMO) dans la soirée du 2 septembre à Bel'Air, puis, du Policier Khadafi Saphir, inspecteur-instructeur le 3 septembre à Léogâne ; y compris trouble suivie d’assassinats sur des habitants de Butte-Boyer, Croix-des-Missions, le samedi 5 septembre, et le crime horrible par préméditation de l’étudiant mémorand à la Faculté d’Agronomie et de Médecine Vétérinaire de l'Université d'Etat d'Haïti, Mical Samul pour ne citer que cela.
Institut National d’Observation d’Haïti (INOHA), exhorte le gouvernement à mettre des matériels en quantité suffisante à la disposition de la Police Nationale d’Haïti ; Contrôler les points frontaliers officiels et non-officiels ; Mettre une surveillance qualitative sur les douanes ; Et désarmer les groupes armés. Ainsi, la paix, la sécurité régnera dan le pays.
Pour Coordination
Gamanuel BRUTUS Jean Daniel LAURORE
Responsable Communication Directeur Exécutif
(5095) 3745 12 24
laurorejeandaniel8989@gmail.com
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