Ne m'as-tu pas trompé ?
Ou suis-je parti dans un délire ?
Ne m'as-tu pas ipnotisé ?
Ou n'ai-je pas compris tes dires ?
Où sont tes promesses de bonheur, de bien être ?
Où sont tes journées remplies de fêtes ?
Tes projets de vie heureuse sont-ils des futilités ?
Ou les malheurs me suivront, si avec toi, je suis embarqué ?
Je suis fatigué de marcher, de courir, de me battre.
Je suis vidé, épuisé par ces multitudes flots et frappes.
Trop d'échec, trop de peines, mon âme languit.
Le chaos s'est installé sans invitation,
La tourmente est arrivée avec toute sa passion,
L'épais ténèbre venu en trompeur, a dévoré toute vie.
Mais toi, où étais-tu ? Tu observas ce désastre sans agir ?
Tu ne défendis point ? Tu laissas périr ?
Le bout du tunnel reste sombre,
Mais, j'avance avec cette peur de disparaitre,
Cette peur du vivant, cette peur de la tombe,
Cette peur de voir l'au-delà et d'y être.
Pourquoi une espérance de vie en passant par la mort ?
Je délire ? Je parle vrai ou j'ai tort ?
Cette souffrance qui nous énivre par nos pleurs,
Ne pouvant fuir, elle nous rend esclave de nos peurs.
Buvez, vous tous assoiffés du désir divin,
Riez, avant le dernier départ du train.
Pouvez-vous supporter l'ironie de la mort,
Qui ne peut que tuer cette enveloppe, ce corps ?
Sorti de la poussière avec l'apparence de Dieu,
L'homme se voit tromper et les promesses brûlées au feu.
Je veux retourner au premier jour pour en finir,
Empêcher ce sort mâlin, punir le trompeur, oui le punir.
Au moins le bonheur, la joie, la gaieté rayonneraient,
Quoique je suis parti en délire, voilà mon souhait.
Ecrit-tôt d'une âme meurtrie
Rezo Kretyen Beni || RKB
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